Sanctions

Ces petits mensonges pour améliorer son CV...

I - Travestir son CV : les petites techniques courantes

A ) S'affranchir du chômage

Pour masquer, par exemple, une période d'inactivité entre deux emplois, il peut-être tentant de vouloir rallonger la durée de l'un des emplois. Ce afin d'éviter d'avoir à justifier de son chômage devant le recruteur. Ce mensonge n'est pas grave en soi, mais peu au goût des recruteurs qui sont attentifs aux petits détails sur le CV. De plus, si celui-ci décide de contacter vos précédents employeurs pour vérifier cette information, vous avez toutes les chances de vous faire déceler et donc de ne pas être retenu pour malhonnêteté. La franchise et la transparence sont des qualités recherchées !

B ) Se découvrir des talents linguistiques

Le niveau d'anglais qui passe de "moderate" à "fluent", par exemple. Ou le candidat qui pense qu'une année d'italien à la fac lui a permis d'acquérir un niveau "professional". Gonfler ses compétences linguistiques est une pratique assez répandue. Attention toutefois aux recruteurs qui vous proposeront de poursuivre l'entretien en anglais ou en italien, si vous ne maîtrisez pas ces langues aussi bien que vous l'affirmez.

C ) S'inventer des hobbies

II - Réinventer son CV : ceux qui n'ont peur de rien

A ) Se créer ses diplômes

Certains n'ont pas froid aux yeux et rajoutent carrément un diplôme qu'ils n'ont jamais eu dans leur CV. Généralement, la tendance est à s'accréditer d'un diplôme d'une grande école ou université dont on a suivi quelques cours (par exemple en formation courte) sans en avoir été diplômé. C'est l'un des mensonges les plus utilisés par les candidats. Certaines affaires ont fait les gros titres, comme la démission du PDG de Yahoo!, Scott Thompson, après que l'on a découvert qu'il n'avait jamais obtenu la maîtrise d'informatique inscrite sur son CV.

B ) Remodeler ses expériences professionnelles à sa guise

III - Que risque-t-on a embellir ainsi son CV ?

Juridiquement, le candidat qui ment sur son CV ne risque pas grand chose, puisqu'il est du devoir du recruteur de vérifier l'exactitude des données renseignées par le candidat. Ainsi, à moins qu'il ne s'agisse de postes particuliers à gros enjeux (docteur, pilote de ligne, expert-comptable, ...), le recruteur ne pourra pas se retourner contre le candidat qui ment sur son CV.

Par contre, inutile de vous dire que

Conclusion

Truquer son CV est une pratique relativement répandue en France. Entre 30 et 60% des candidats y auraient recours (selon les enquêtes). C'est toutefois une pratique déconseillée. Dans le meilleur des cas, vous aurez beau être retenu pour le poste, vous risquez de ne pas passer la période d'essai si on s'aperçoit de votre "sous-qualification". Dans le pire des cas, vous vous grillerez auprès d'un grand nombre de recruteurs.